Ouverte sur la mer et la culture, la ville de Sète est le lieu rêvé pour découvrir l’art urbain.
Le K-LIVE est un festival original, créé en 2008, il est un événement artistique qui lie art urbain, art contemporain et musiques actuelles. Chaque année au mois de Juin le K-live investit la ville, ses rues, ses murs, ses friches et son fameux Théâtre de la Mer.
A ce jour, une quarantaine d’œuvres composent le Musée à Ciel Ouvert ( MaCO). À chaque édition du festival, la collection s’agrandit au gré des artistes invités. La sélection prends soin de varier les styles, les techniques et les supports tout en en réalisant des graffitis originaux. Comme la ville qui est son écrin, le MaCO est vivant !
Place à la découverte des œuvres d’art à travers une balade dans les rues de la ville !
Télécharger le plan interactif : Plan MaCO
Zoom sur des oeuvres
Œuvre Eric Lacan
Fin des années 2000, Éric Lacan se fait connaître dans la rue sous le nom de « Monsieur Qui » grâce à ses collages noir et blanc. Avec son univers romantique noir et son trait acéré, Eric Lacan a proposé au K-Live une œuvre sans concession. Croquis à la main, il na pas hésité à travailler directement à la main. Sa technique sur toile, déjà impressionnante de virtuosité et de minutie a ainsi pu donner vie à un combat de volatiles des plus expressif.
Œuvre Jan Kalab
Originaire de la République Tchèque, Jan Kaláb découvre le graffiti au début des années 1990, après la chute de l’Union soviétique et il devient rapidement l’un des pionniers de la scène artistique locale.
Très évolutif, Jan Kaláb fait partie de ces artistes qui cherchent à renouveler les manières d’interagir avec les villes en contournant les codes classiques du graffiti. Il s’éloigne des lettrages peints à la bombe aérosol et de ses pseudonymes de graffiti et entame une pratique d’atelier inspirée du néoplasticisme et du mouvement De Stijl. Illusions d’optique et jeux de profondeur composent ses sculptures et tableaux qui, avec le temps, adoptent complètement l’abstraction.
Œuvre Tony Bosc
Autodidacte, Tony Bosc rend hommage à son île Singulière à travers sa galerie de personnages hauts en couleurs. Au départ, cet enfant turbulent canalise son énergie par le dessin, grâce à sa grand-mère qui lui a collé un crayon entre les mains. Spontanément, il se dirige vers le graffiti quelques années plus tard, avant de trouver sa marque de fabrique figurative, proche de l’art brut, où pêcheurs, jouteurs et danseuses de flamenco prennent vie. Ancré dans le réel, ses mises en scène sont teintées d’humour et d’ironie.